L’OMS soutient la promotion de la santé mentale des personnes déplacées internes au ...

Ségou - A l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale 2024, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'ONG Terre des Hommes (TDH) ont coordonné, en soutien au Ministère de la santé et du développement social (MSDS) du Mali, plusieurs actions de sensibilisation et de cohésion sociale auprès des personnes déplacées internes (PDI) et des habitants des communautés qui les accueillent. La Journée a été célébrée le 10 octobre 2024 sur le site de Sébougou dans la région de Ségou, au centre du pays.

Mali : protéger les populations du danger des produits chimiques  

Bamako – « J’utilise de la soude caustique et des colorants dont j’ignore le nom. On mélange ces produits dans l’eau chaude sans aucune protection », confie Lalaîcha Sow, teinturière depuis dix ans à Koulikoro Plateau. « Nous avions souvent des allergies et des malaises, mais nous ne faisions pas le lien. »

Subvenir aux besoins de santé des personnes rendues vulnérables par l’insécurité au ...

Assise dans la cour de sa maison, avec son nouveau-né dans les bras, Aissata*, déplacée par l’insécurité et vivant dans le centre-ville de Ménaka, se souvient du jour où elle est tombée malade alors qu’elle était enceinte. « Ce jour-là, j’avais mal au bas ventre, j’étais faible et je n’avais pas d’appétit. Le pire, je n’avais pas d’argent et mon mari était absent », se rappelle-t-elle.

Mali : retrouver une vie normale grâce à la chirurgie

Bamako – Depuis cinq ans Abdel*, 48 ans, traîne « un petit ballon » entre ses jambes, limitant ses mouvements et l’exposant à des railleries dans son quartier situé dans la banlieue nord de Bamako. « Je souffrais d’hydrocèle, avec un inconfort à me présenter en public. Les gens me regardaient de façon bizarre, j’avais honte et ma famille était discriminée aussi », raconte Abdel, assis sur un banc dans l’hôpital le Luxembourg de Bamako. 

Les centres de santé communautaires, piliers de la lutte contre les maladies non tra...

Tingolé – « J’avais des vertiges, des maux de tête et j’étais très stressé », se souvient Adama Thiero, 63 ans, enseignant à Tingolé, à une centaine de kilomètres de Bamako. Diagnostiqué de l’hypertension artérielle en 2010, Adama suivait un traitement qui ne lui donnait pas une totale satisfaction et empiétait sur son travail. « Je prenais régulièrement des médicaments mais je n’allais pas bien comme je le voulais. Mon état de santé impactait mon travail et souvent, je venais en retard en classe. »

Au Mali, vers une meilleure prévention des épidémies de paludisme grâce aux données

Comment les chiffres peuvent-ils sauver des vies ? Dans trois districts du centre du Mali sujets au paludisme, un enregistrement régulier des cas aide les responsables sanitaires locaux à garder un œil sur les tendances de l'infection, mais surtout, ils peuvent désormais déclencher une intervention d'urgence lorsque le seuil d'infection est atteint, afin d'enrayer les épidémies potentielles.

Lutte Contre les Maladies Non Transmissible au MALI

Au Mali, les maladies non transmissibles (MNT) demeurent une préoccupation de santé publique. Les MNT sont estimés responsables 46 700 décès par an soit 30% de tous les décès dont 12% liés au Maladies cardiovasculaires, 4% liés aux cancers, 3% liés aux maladies respiratoires chroniques et 1% lié au diabète et 10% pour les autres MNT. Le risque de mortalité prématuré à cause des MNT au Mali entre 30-70 ans est de 25 % .

Le Dr Diawara, un médecin aux avant-postes de la crise humanitaire au Mali

« Un patient est un patient », déclare le Dr Mahamadou Diawara. « Notre travail, c’est d’aller là où les gens sont et ont besoin d’aide sanitaire. » Pour le Dr Diawara, chirurgien déployé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans l’extrême Est du Mali, ce dévouement à atteindre les patients où qu’ils se trouvent s'est étendu à de nombreuses personnes vivant dans des conditions de crise.